Rien de tel que les fins d'année pour se rappeler que le temps est trop court pour tant de choses à se mettre en des oreilles malheureusement si petites. C'est toujours mieux que la position ressassée du blasé : "Que l'année fut triste". Cet album-ci se prête à prétendre le contraire...
Ce petit cadeau, je l'ai pêché il y a bien longtemps chez Momo. Ses trois lignes soufflaient bien plus fort que les 3500 signes de la nécessaire et intellectualisante chronique (7,8/10, tout de même!) de Pitchfork.
En substance,Harbors n'innove en rien mais nous douche sous la fraîcheur d'un auteur qui se nourrit de ses expériences avec Collections et Colonies of Bees et Volcano Choir pour confirmer : avoir excellé dans le rébarbatif ouvre les portes de l'accessibilité! Pour preuve cet opus aux choeurs beach-boysiens...
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