La discrétion qui entoure cet album est à la mesure de sa fragilité.
Matthew Robert Cooper, par ailleurs membre de la secte culte et musicale Eluvium, démontre effectivement avec cette "musique de film" que l'ambient peut se passer de toute grandiloquence. Au contraire, Cooper crée une trame sonore discrète enchassée dans de toutes petites oeuvres, autant de vignettes sonores émotives qui se passent du film pour être appréciées (ce qui n'est pas une critique pour ce film que je n'ai pas vu, mais bien un hommage à son illustration sonore).
Cette voie est de plus en plus courue qui marie électronique, folks et glitches en un ensemble cohérent. Tout à fait subjectivement, j'y résiste peu et entre allègrement dans cette musique comme en un moment de charme hypnotique. Une musique à écouter les yeux dans le vague, fixés vers l'infini...
Une chronique du blog québecois Emoragei
