Le chanteur falseto et sa contrebasse...
Encore un album dont on se demande pourquoi il ne franchit pas l'Atlantique. Un singer-songwritter falseto qui s'accompagne à la contrebasse, voilà qui vaut le détour!
Nat Baldwin est le contrebassiste des Dirty Projectors et compte bien d'autres collaborations avec sa contrebasse (voir AMG, Vampire Weekend, Departlment of Eagle). Formé au free jazz, il se sert de son instrument plus comme d'une caisse de résonance que réellement pour souligner les mélodies.
Cet album, pour l'esssentiel, est pourtant très abordable, même si, comme moi, vous achoppez légèrement sur les digressions free. Pour le reste, les chansons sont belles, Baldwin qui chante en falsetto, sachant toujours adapter ou s'arrêter en temps utile (ce qui n'est pas toujours le cas du chanteur des Dirty Projectors, au grand plaisir des uns et déplaisir des autres). Prenez donc cet album pour ce qu'il est : une livraison fatalement originale d'un singer-songwriter qui porte à l'épaule non une guitare mais une contrebasse...
Confrères : Pitchfork
Un titre plus ancien, mais tellement beau :
