Stars, jamais, ils ne seront!
Rien à leur reprocher et rien qui les distingue réellement de l'élite de l'americana triste et sombre.
Tout enregistré "live" qu'il ait été dans un garage de Colombus (Ohio), cet opus frise la perfection. Au grès de chansons bien balancées, des repères apparaissent et ce sont tous ceux qui comptent dans la sphère de l'Americana, de préférence "slow", "sad" and "rural" : Merle Haggard, Lee Hazelwood, Lambchop, Richard Buckner et autre Wild Oldham, on ne sait trop à quels saint les vouer.
Cette perfection suffit à nourrir son succès aux States où cette musique est "pierre, tu es pierre et c'est sur cette pierre". Par contre, l'absence d'originalité induira vraisemblablement qu'il reste confidentiel de ce côté de l'Atlantique. Grosse erreur car toute heure un peu bluesée mérite un canapé et une réflexion sur ce texte de Bloodshot Records : "Don’t Blame the Stars is one of the best records you’ll hear all year. It is full of sad songs about happy things, and happy sounding songs about very, very strange things. They are irreverent, eidetic tales of superstition, addiction, being lost, getting found, and just being alone. In short, lyrical, hilarious meditations on being alive and livin’— for which, as Jerry will tell you, “there is no known cure.”
Comme il n'y en a pas pour cet album, une vidéo officielle d'un précédent (= pas prise par un GSM dans un club du bout du monde).