Je ne vous ferai pas le laïus sur les origines de ce monsieur, étant entendu que je ne le connaissais pas avant d'hériter de cette oeuvre sur base des recommandations croisées du Docteur frankNfurter et d'Alternative Sound. En bref, il s'agit du chanteur saxophoniste du groupe avant-metal Yakuza et la mention est d'autant plus dispensable qu'il s'éloigne ici de très loin de son registre initial.
Cet album solo est plutôt à ranger dans le tiroir des longues interprétations organiques incantatoires, où se retrouvent à des titres divers -voire divergeants- des Michael Gira (Swans) ou David Tibet (Current 93). Autrement dit, si les rythmes chamaniques et les longues errances torturées sont de celles qui s'insinuent aisément dans vos cortex, Bruce Lamont travaille pour vous...
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(Ceci dit, remarque générale, le saxophone reste tout de même un des instruments les plus sous-exploités qui soient dans les genres musicaux qui sont les nôtres)
