La pochette est crânement caractéristique de cette côte Nord britannique industrielle, irrespectueuse et morveuse. Comme s'il fallait mieux enfoncer le clou, on retrouve à la production Edwyn Collins (ex-leader des Orange Juice dont on vous présentait il y a peu le dernier clip avec les gars de Franz Ferdinand). L'origine identifiée avec certitude de Frankie et sa troupe ne fait qu'en rajouter une couche : Sunderland. Et de frémir à l'évocation des géants historiques du port pré-écossais, The Dexys Midnight Runners...
Patatras. Le résultat déçoit. Mauvais? Pas vraiment! Décevant. L'album s'écoute avec plaisir mais manque singulièrement des étincelles qui eussent permis d'assumer un décollage attendu et préparé. Parfois un peu molles, trop souvent essoufflées et donc étouffées, les compositions ne tiennent pas la longueur. Surtout, elles ne sont pas à la hauteur des modèles ci-devant évoqués...
Dommage...
Et un clip sympa (si vous n'êtes pas anglophone, le bla-bla dure juste 50 secondes)
