Fantassin de l'armée des Petits Dylans, le Gantois Bram Vanparys livre un album formaté. Ce n'est pas grand chose, mais d'aucuns aiment beaucoup...
A titre personnel, faire partie de l'armée des duplicateurs dylaniens n'est guère une référence, d'où qu'on provienne. Qu'on soit grand homme venant de Suède (The Tallest Man on Earth) ou un peu plus petit venant de terre de Flandres comme The Bony, le substrat, la terre et le gleize originelles laissent rarement la porte ouverte à la création d'une oeuvre digne de ce nom. Sur The Bony King of Nowhere, je ne puis percevoir éléments suffisants pour dépasser une évaluation moyenne et la toute haute estime m'échappe complètement (Goûte mes disques).
Ne pas s'y méprendre pour la cause : Eleonore dégage le plaisir, partage les bons moments et s'écoute avec bonheur au détour de ficelles sans surprises (si belle voix, si slide guitare, choeur féminin). Un simple album sans faute ne fait jamais de tort : un peu comme le ressentent également Esprits Critiques et Ma Mère était Hipster.
Myspace
Chez Godi, on peut admirer d'excellentes photos d'un concert dans un club anversois (j'adore la première)....
