Cet album semble avoir été victime d'un syndrome bien connu. Monsieur Lazerbeak, d'après ce que je vois sur le net, est un producteur plutôt connu d'un label qui semble lui aussi connu dans le domaine du hip-hop et du rap, Domtree. Le voilà qui sort un album et il s'éloigne loin de ses terres d'origine. C'est pop, indie et subtil et les touches de hip hop ne sont vraiment plus là que pour mémoire intelligente. Aussitôt, bien entendu, les puristes qui en parlent se lamentent puisque ce n'est pas cette musique-là qu'ils attendaient.
Et bien, moi qui n'attendais rien, je trouve plutôt que voilà un des bons albums indie de l'année 2010.
Pitchfork (7,2/10)
