mercredi, janvier 26, 2011

Hanggai - He Who Travels Far - 8,3/10


Si la réincarnation existe, je n'exclus vraiment pas de vivre quelques vies différentes avec plaisir. Je me verrais bien renaître en spécialiste de la World Music, puis en amateur de classique, ensuite en fouineur de jazz, etc. Puis, quand j'aurai fait le tour, je le recommencerai éternellement. En attendant, histoire de ne pas mourir idiot, je fais confiance à ceux qui sont plus experts pour me déterminer deux ou trois albums à ne pas rater. Et c'est à ça que servent les top de fin d'année. Ainsi, ce groupe mongol a été classé numéro un chez Sunalee (Bruxelles / Bangkok / Brasilia). Elle m'en avait parlé également lors de ma review du Huun Huur Tu  car ce groupe-ci aussi pratique le chant de gorge diphonique. La grosse (et belle surprise) est que ces Chinois sont quant à eux beaucoup plus orientés vers la fusion avec les musiques plus modernes, la bio insistant d'ailleurs sur le passé "punk" de quelques-uns de ses membres.

Alors, selon les moments, on préférera le classicisme et la méditation de Huun Huurt Tu et, à d'autres, on penchera vers le muscle de Hanggai...