lundi, décembre 06, 2010

The Soft Boys - Underwater Moonlight - Monument


Dans les groupes "influential", il y a plusieurs catégories.

La première, la plus évidente, celle de ceux qui -et c'est déjà reconnu et de notoriété publique sur le moment- influencent de leur vivant (j'ai un pote, qui s'appelle Laurent, qui pastiche ainsi très bien le fait qu'aujourd'hui, un groupe sur deux est sous influence d'Arcade Fire).

La deuxième catégorie est celle de ceux qui deviendront "influential" bien plus tard et -en tout cas!- bien au-delà de ce qu'ils n'étaient de leur vivant. Deux exemples au hasard. Joy Division est devenu un mythe en fin du siècle passé alors qu'à l'époque où son chanteur vivait toujours, il était déjà certes un band impressionnant (surtout live!) mais tellement sous-exposé. Autre exemple, si Gang of Four avait vendu autant d'albums durant ses cinq années d'activité qu'il n'a été cité sur la dernière décennie, il ne serait peut-être pas obligé de se reformer aujourd'hui.

Tout ceci pour en arriver à la troisième catégorie et donc au sujet de cet article : les hyper-inflential mais qui sont toujours dans le (relatif) anonymat. Les Soft Boys de Robyn Hitchcock sont à classer dans ce rayon, tant tout un pan de la musique indie s'inspira d'eux, de REM aux Flaming Lips en passant par les Delgados et tutti quanti. Leur chef d'oeuvre, sorti à contre-courant absolu en 1980, est aujourd'hui réédité, apprends-je de Pitchfork...

Voilà, ça faisait plaisir de le dire...


AMG