Distorsion, pédales d'effet et réverbération, toutes les références existantes en la matière peuvent être citées à propos de Weekend. De Jesus and Mary Chain à No Age, en passant par My Bloody Valentine et A Place To Bury Strangers, toute la panoplie est bonne pour définir le son de ce groupe de San Francisco. Dès lors, plus que la moindre originalité, c'est l'efficacité qui étonne. Diable, pour un premier album, les compositions sont fortes, l'interprétation raide (fort bien ce côté garage qui persiste) et les ambiances bien campées pour ce post-punk qui ne flaire donc pas le dreamy.
Un album certainement à écouter. Peut-être même essentiel pour les fanas du genre. Album aussi qui aurait été mieux côté s'il était venu plus tôt en une année où on en a vu tant défiler. Sur le fond et la note, coincée entre 7 et 8/10 (faute d'originalité), on ne peut que rejoindre la presse anglosaxonne, de Pitchfork à Tiny Mix Tapes en passant par Dusted Review. Je linkerai aussi volontiers vers toute chronique francophone, mais faire une recherche sur Google avec Weekend et Sports, c'est un peu chapon melon et botte de foin (euh, confusion de références?)...
My Space, Le label Sumberland
Jetez aussi une oreille chez Pomme de Pin