Bijou, mais pas dans mon rayon joaillerie...
Bon, je vais expédier mon quart d'heure pompeux et autosatisfait de la semaine et tirer toutes mes cartouches dès le premier jour : La chronique musicale est une chose bien difficile. Car, parfois, la reconnaissance objective de l'excellence est contrebalancée par le sentiment subjectif. Autrement dit : putain, ceci vaut plus qu'un 6/10, mais, bon, moi...
Bon, donc, nos camarades écossais, toujours ensoleillés et chamber pop, s'éloignent de plus en plus des comparaisons avec les Papas Fritas ou The Pastels. Leur musique est de plus en plus produite, arrangée, bien en place et... belle. Notamment parce que la voix m'y encourage, je comparerais volontiers aux périodes les plus "variétés" de Paul Simon. L'historique There Goes Rhymin' Simon, ce qui n'est tout de même pas peu dire.
Album à conserver également avec soin. Non pour regarder de temps en temps sa pochette, mais pour l'utiliser pour les diners entre amis. Ceci dit, si vos amis sont destroy et conservent un estomac en béton, attendez la prochaine chronique : Moonhearts au dîner, c'est une idée?