mardi, juin 22, 2010

Effi Briest - Rhizomes - 7,2/10

La présentation de l'album de ce sextet féminin par son label évoque lourdement le Kraut et plus particulièrement deux noms, Can et Amon Dull II. Ok, passe pour le premier car la basse et la rythmique développent une ambiance space qui peut s'en rapprocher. Pour le second, je cherche toujours le moindre parallélisme.

Car pourquoi ne pas plutôt évoquer Suicide -il est vrai héritier par ricochet de Can? La même logique délétère et lourde de la rythmique. Mais qui, dans ce cas, supporte une (des) voix féminine(s) que l'on croit exhumées des catacombes punk (Polstyrene et Siouxee) et Grllll (Bikini Kill - Bratmobile). Personnellement le résultat m'enchante, même si je conçois que, comme Pitchfork (6,3/10), on puisse souligner que tous les composants sont résolument pêchés dans le passé et qu'il y a donc peu d'innovation. Exact! Mais, à ce rythme-là et sur ce thème, on va commencer à balancer 99,9 % de la production.

Oui, je parlais de Suicide, Effi Briest vient de reprendre le très fameux Universe de Suicide sur un EP où elles figurent aux côtés de Peaches (qui reprend Jonny) et d'Alan Vega qui livre une nouvelle version de "No Tomorrow". Le Ep est édité par Blast First Petite avec une pochette, disons!, crue.

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Momo ose une comparaison avec des Dandy Warhols -époque initiatique- féminins