Les Grifters avaient ceci d'exceptionnel qu'ils dégageaient une énergie inouie et malsaine d'un maelström sonore, rempli de fuzz et de distortions, d'où émanaient des guitares torturées. Pas d'étonnement, donc, avec Dragoon qui repose sur l'ex-rythmique des Drifters.
Le bassiste -surtout- et le batteur construisent un mur de rythmique lo-fi. Au premier morceau, la production noyant tout, on imagine que, jamais, on ne résistera. Mais si, ça passe. Comme un Black Sabbath des débuts.
Mais on n'en sort pas vraiment indemne...
My Space
Memphisflyer (leur ville d'origine)
Pitchfork