Psyché dur
Dahu Clipperton m'avait conseillé ici dans un commentaire à l'album de Disappears, d'essayer également le "kraut-stoner" de ce groupe britannique. Le conseil était doublement inspiré. Inspiré, d'une part, de le faire figurer dans la chronique de Disappears, groupe américain qui remet au goût du jour un psyché complètement halluciné dans un format très rock, chanté et agressif. Inspiré, d'autre part, de l'affubler de l'étiquette "kraut-stoner" qui va comme un gant à ce délire psychédélique atmosphérique.
Ne pas s'attendre pour autant à de la divagation. Les morceaux, même celui d'anthologie, Furklausundbo, qui dure plus de treize minutes, sont raides comme des triques, sans graisse superflue et d'une agressivité rare dans leurs montées paroxystiques (comme un certain volet du kraut en son temps). Une belle découverte hallucinée, qui revient au camarade Arbobo! Merci pour le ricochet, Dahu, car la chronique initiale m'avait échappé...