Des Drums décalés
Pas de doute, les Beach Fossils s'incrivent dans la palanquée de groupes qui, actuellement, aux Etats-Unis, surfent sur la vague du revival de... la surf music. Ils sont assimilables tout autant au courant d'une lo-fi qui voit des masses de morveux yankee sortir le meilleur et le pire (et vice versa) au nom du "pas produit".
Ce qui est génial (=> ce que j'aime), c'est ce croisement entre ces deux courants. Adeptes d'une ligne claire et dépouillée résolue (pour la cover aussi, d'ailleurs!), ces gamins interprètent le surf de façon décalée et détachée, un peu comme si ça les ennuyait.
Ainsi, là où les Drums (ceux-là, à force de se faire attendre et de surfer sur la hype, vont se ramasser des baffes dans la gueule quand ils sortiront enfin l'album - et ce sera bien fait tant tout cela devient artificiel à force d'entretien!), là où les Drums donc font dans le Youkaidi Youkaida, les Fossils, eux, s'apparentent à des Droopy de la Beach Music. A priori, ça déroute. A la longue, ça captive et devient littéralement addictif...
Ce qui est génial (=> ce que j'aime), c'est ce croisement entre ces deux courants. Adeptes d'une ligne claire et dépouillée résolue (pour la cover aussi, d'ailleurs!), ces gamins interprètent le surf de façon décalée et détachée, un peu comme si ça les ennuyait.
Ainsi, là où les Drums (ceux-là, à force de se faire attendre et de surfer sur la hype, vont se ramasser des baffes dans la gueule quand ils sortiront enfin l'album - et ce sera bien fait tant tout cela devient artificiel à force d'entretien!), là où les Drums donc font dans le Youkaidi Youkaida, les Fossils, eux, s'apparentent à des Droopy de la Beach Music. A priori, ça déroute. A la longue, ça captive et devient littéralement addictif...
Hartzine (en français)