Quelle laide pochette!
Ils ont attendu quatre ans pour sortir leur troisième album. Et ils se contentent de dix morceaux pour 35 minutes. Le hold-up parfait! Car si cet album n'invente strictement rien, tout y est parfait, des compositions aux arrangements en passant par la production. C'est que le trio suédois a glissé des terres du shoegaze primitif vers celles du dreampop si swedish. Ouch, plutôt inquiétant, la constatation, pour quelqu'un qui comme moi est tout de même franchement las des nunucheries du label Labrador. Et non, c'est là qu'est la botte secrète : absolument parfait dans ses perles dreampop, The Radio Dept. a conservé un fond de commerce et de sonorité nuageuse sale shoegaze. Tout le cachet est là : pas pur sucre mais bien plus acidulé!
(Tiens, à propos de la pochette, si quelqu'un sait. J'ai l'impression ainsi que c'est une photo de film, mais je ne trouve pas lequel)
Le Golb en parle et aime et trouve une excellents comparaison : les Pale Fountains
Pitchfork le class en "Best new music" (c'est en faire un peu beaucoup, mais c'est une vieille ficelle des "indier than indier" : verser dans l'exotisme suédois, ce qui esbaudit le moindre amateur yankee)