Il faut bien dire que l'album précédent de l'ex-Herman Dune, Horns In, est resté dans mes listes de lecture bien longtemps. J'avais renoncé à le chroniquer. Non pas qu'il était réellement mauvais (même au contraire!), mais, bon, il y a un moment où la production à tire-larigot finit par lasser, même quand on s'appelle Stanley Brinks, David Tatterstall, Euros Childs ou Robert Pollard. On ne ne sait plus trop où donner de la tête. D'ailleurs, je ne suis même pas certain que Horns In était le précédent...
Alors, quand celui-ci s'est présenté, j'ai hésité. Pfffft. Encore un! Mais, quand on aime, on ne compte pas. Heureusement! Stanley Brinks nous sort là un réel petit chef-d'oeuvre. Arbobo l'a déjà encensé plus que chroniqué. Avec lui, je partage le sentiment qu'on est là à la fois dans la continuité et la rupture progressive. Continuité car cela reste lo-fi et sous-produit sans que cela dérange le moins du monde. Rupture progressive car le registre glisse vers le jazz et le blues. C'est beau à pleurer dans son dénuement. C'est grand.
Ne passez pas à côté....
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