50 ans?
Voilà un album qui, d'ici une vingtaine d'années, devrait bien fonctionner dans les thés dansants de homes gériatriques.
Ben oui, toutes les références qui sautent aux yeux proviennent des mastodontiques années 70, celles qui, à force de dégoulinages génésiques et gerbages emersonlakeandpalmiens allaient déboucher -c'est ce que dit l'histoire!- sur la vague punk.
Quand on a vécu l'époque et qu'on écoute ceci, on a honte des réminescences Santanatiques, et Floydiennes (époque commerciale, bien entendu). Et les accroches plus récentes ne sont pas moins mielleuses avec l'inénarrable (mais néanmoins ici narré) Talk Talk (ah, ce superbe "In our lifetime"!).
Ceux qui sont derrière A Mountain of One (deux DJs, la chanteuse de Tricky et le claviériste des Pretenders, nous dit MOMO) ont le sens des classiques. Une redoutable aisance d'écriture, aussi. Et une féroce aptitude au hit.
Si bien que, depuis quelques jours, avec ce disque (13 chansons, 60 minutes, comme à l'époque, alors on dit "disque") qui colle aux écoutilles, je me pose une question lancinante : pourquoi donc ne serait-il pas légitime de faire du revival des glorieuses 70 alors que 85 % de la musique actuelle n'est que revival d'autres époques? Et je ne trouve pas de réponse...
Pour vendre l'album, la maison parle de Fleetwood Mac sous acides. Non mais?
Gonzai (fort bon!)
Listen2Fight où j'ai écouté le premier morceau!