jeudi, octobre 01, 2009

Vic Chesnutt - At The Cut - 9,5/10

Tralala

Je n'ai pas vraiment grand chose à ajouter à deux chroniques qui se complètent fort bien.

Celles de Marc sur Esprits Critiques et de Panda Panda sur Ears of Panda.

Un simple petit angle supplémentaire.

Je suis un officionado confirmé à la fois de Vic Chesnutt et des musiciens de Constellation. Je considère le premier comme un artiste gigantesque, un des rares dont je retourne souvent écouter les si simples premiers joyaux (West of Rome, Drunk) pourtant sortis il y a plus de quinze ans. Un des seuls à réellement m'avoir pris à la gorge en concert au Botanique. Les musiciens de Constellation, eux, me fascinent, me matraquent (Godspeed à l'AB) ou me tourneboulent (Silver Mount). Quand j'avais appris la collaboration de l'un et des autres, j'avais imaginé un enfant batard extraordinaire, fusionnant fureur et calme désespéré. Imagination fantasmagorique, bien entendu. C'était impossible.

Comme le dit Marc, ce sont des albums de Vic Chesnutt qui a ainsi redonné un souffle extraordinaire à sa musique. Ceci dit, je viens de me concentrer sur une écoute un peu particulière de l'album, oubliant la voix (si faire se peut!) et analysant l'accompagnement. Et je dis : chapeau, Constellation! Car faire preuve d'une telle force, d'une telle justesse dans l'accompagnement, c'est du grand art. Porter l'expression de l'autre avec une telle abnégation quand on a soi-même un tel talent, c'est... grand. L'esprit collectif?