Hors catégorieDrift fait partie de ces albums dont il est bien difficile de dire pourquoi j'aime. Il passe depuis maintenant un certain temps dans mes play lists, sans jamais que rien m'ait fait crier au génie depuis que je l'ai downloadé sur base d'une critique Pitchfork. Mais c'est un album attachant, dans le sens qu'il s'attache tout doucement mais sûrement...
Un gars très jeune. Californien. Pratiquant un électro hip hop dub step simple, instrumental, nourri de basses profondes, de synthés, de piano et de glitches impertinents. Jamais rien d'étincelant mais un plaisir diffus qui s'insinue lentement. Burial m'avait fait un peu le même effet.
Je laisse à Mowno l'explication : Drift joue la carte d’un minimalisme qui cache pourtant une foule de détails n’entâchant jamais la bonne digestion du disque. En conséquence, certains lui reprocheront une certaine monotonie, voire un manque de relief, Jason Chung se révélant adepte des ambiances embuées, mélancoliques et aquatiques (”Quest”) portées par des basses (”Lords”) sur lesquelles viennent rebondir beats linéaires et glitches à l’éfficacité incontestable.
My Space
Metacritic, une moyenne supérieure à 84/100 et des liens pour sept chroniques
Pitchfork (7,9)
