samedi, août 22, 2009

NOMO - Invisible Cities - 7,8/10

Nègre blanc

Pas de doute, les albums respectifs de Seun et Femi Kuti occupaient des places très élevées dans les classements de fin d'année 2008.

Plus spécialement Femi Kuti et son Day by Day réancrait fortement l'afro-beat sur des bases jazz et parfois rock. Avec NOMO, on franchit un pas supplémentaire dans cette direction. NOMO se revendique effectivement des influences comme Sun Ra ou le kraut.

A l'arrivée, on obtient un afro-beat où les respirations sont plus nombreuses, les ambiances plus multiples, les breaks hors Afrique plus touffus. Comme le dit très bien un des articles évoqués ci-dessous (oublié lequel), NOMO nous fabrique un afro-beat urbain, métissé, à l'image de nos ville modernes. On ne s'étonnera pas trop de savoir que cinq des six membres de NOMO sont... blancs (Chicago).

Une prestation avec le fameux instrument de Konono N°1


Myspace
Wegofunk
De la lune on entend tout : De l’afrobeat urbaine nourrie de funk, de jazz, de rock et d’électro.
Cokemachineglow
Pitchfork
Label Ubiquity Records