Trop tard
La plupart des observateurs s'entendent pour dire que Beck, ses meilleurs albums, c'étaient ses premiers. A l'époque où il bricolait et, comme je l'ai lu quelque part, où il n'avait pas encore conscience qu'il y avait un grand M à Musique. Ceci dit, si Beck avait continué à nous resservir du "Mellow Gold" et du "Odelay" en circuit fermé, on aurait critiqué son immobilisme...
Ainsi, chaque fois qu'un nouveau bricoleur débarque et qu'on ressort le "C'est très bon, du Beck comme au début", je me cabre un peu. Celui-ci, britannique, est réellement excellent. Il a tout compris, fusionne de bric et de broc, compose avec talent, marie folklolectrohiptrop avec enchantement, saute de gauche à droite avec aisance et de bas en haut avec jactance.
Et, oui, bien sûr, si, quinze ans plus tard, vous voulez renouveler sans fin l'expérience du Beck des débuts, foncez...
Et ne ratez pas la géniale cover de Daft Punk Is Playing At My House
My Space
Retrouvé la phrase des Inrocks : Magic Arm est un authentique excentrique, comme Beck avant que des crétins de journalistes de notre espèce ne le forcent à analyser sa musique et ses équilibres utopiques – et le tétanisent.
Très bonne chronique sur My(good)zik