Crépusculaire
Inévitable. Un album de l'anglais Blackshaw qui sort et toutes les référence du picking refont surface : Jack Rose, Peter Lang, Steffen Basho-Junghans John Fahey, Bert Jansch, Leo Kottke. Normal le guitariste 12 cordes a un passé clairement ainsi marqué au fer rouge. Cet album faisant référence par son titre à l'écrivain allemand Hermann Hesse montre surtout la capacité d'évolution de l'artiste, sa volonté d'inviter dans son univers un piano dont il joue excellemment et sa propension à travailler le son, l'éloignant ainsi d'un picking foncier dont on admire la virtuosité mais qui génère trop souvent l'ennui. Pour mieux comprendre ce positionnement, il est intéressant de s'en référer à une interview accordée au canadien Cyberpresse.
Ici, cinq morceaux pour près de cinquante minutes nécessaires à déployer une atmosphère. Pinkushion résume assez bien la chose : "James Blakchaw nous donnant le sentiment, lors de purs moments de grâce, d’être ni plus ni moins au cœur d’une musique palpitante, étendue à perte de vue. S’il n’est pas exempt de faiblesses (les deux titres où la douze-cordes joue un rôle central manquent presque d’envergure comparés aux autres, le jeu au piano gagnerait à dissiper certains clichés romantiques), The Glass Bead Game se donne comme une belle promesse pour l’avenir et montre que James Blackshaw voit un petit plus loin que le seul bout de sa guitare, aussi grande soit-elle."
Myspace (seul le morceau Fix provient de cet album).
Metacritic et des liens pour sept chroniques anglophones pour une moyenne de 82/100.
Le Khyroscope
Emusic et des liens vers You Tube.