Hybridation
Deux références sont nécessaires pour décrire ce groupe de Sidney.
Un, le slowcore. Prenez un Red House Painters ou un Smog, groupes très lents mais qui montent tout doucement sans jamais exploser. Charge Group leur ressemble.
Mais, contrairement à ces lents respectables, Charge Group va jusqu'au paroxysme et n'hésite pas à décrocher du "slow" pour virer dans une forme de "destroy" contenu. L'instrument de cette explosion, c'est le violon. Ce qui amène -deux!- à l'autre référence évidente, les compatriotes australiens de Dirty Three (tiens, que deviennent-ils depuis leur dernier album, Cynder, publié en 2005?) qui manient l'engin de façon très semblable comme véhicule de stress (bénéfique!).
Si Charge Group avait, de part et d'autre, été aussi fort que Red House Painters et Dirty Three, no doubt, Escaping Mankind eût pu être une des révélations 2009 (2008?).
Le très très bon Lullaby for the apocalypse
My Space avec un paquet de reviews
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Un blog luxembourgeois : on ne dira jamais assez, chapeau au label luxembourgeois Own Records pour ses découvertes!